L’IA frappe fort : les jeunes diplômés trinquent pendant que les seniors se régalent
Vous savez quoi ? On s’est tous plantés. On pensait que l’intelligence artificielle allait virer les vieux en premier. Grosse erreur. Une étude de Stanford vient de tomber et c’est l’inverse qui se passe. Les jeunes de 22 à 25 ans perdent 6% de leurs opportunités d’emploi. Les quadras et quinquas ? Ils gagnent 9% de postes en plus. Si, si, vous avez bien lu.
Le grand chamboulement qu’on n’avait pas vu venir
Bon, soyons honnêtes. Depuis que ChatGPT a débarqué fin 2022, tout le monde flippe un peu. On se demande tous si un robot va nous piquer notre boulot demain matin.
En France, la situation devient concrète. Très concrète. France Travail nous dit que 77% des chercheurs d’emploi utilisent déjà l’IA pour trouver du travail. C’est énorme.
Trois chercheurs de Stanford ont épluché les données de 42 millions de salariés américains. Erik Brynjolfsson, Bharat Chandar et Ruyu Chen. Leur étude s’appelle « Canaries in the Coal Mine ». Pourquoi ce nom bizarre ? Parce que les mineurs utilisaient des canaris pour détecter les gaz toxiques. Les oiseaux mouraient en premier. Là, c’est pareil. Les jeunes diplômés sont les canaris du marché du travail.
Les chiffres qui font mal (vraiment mal)
Développeur de 24 ans ? Analyste de données fraîchement diplômé ? Service client junior ? Mauvaise nouvelle. Vos opportunités fondent. Moins 6% depuis fin 2022.
Votre chef de 45 ans ? Lui, il sourit. Plus 9% d’opportunités.
C’est quoi ce délire ?
Josh Gans, économiste spécialisé dans l’innovation, explique le truc. L’expérience compte plus que jamais. L’IA et l’emploi en France, c’est pas juste savoir utiliser ChatGPT. C’est comprendre quand il raconte n’importe quoi. C’est savoir quoi lui demander. C’est avoir le recul pour vérifier ses réponses.
La France suit le mouvement. Entre 2019 et 2024, les offres d’emploi qui demandent des compétences en IA ont augmenté de 273%. On est premiers en Europe sur ce terrain. Mais attention. Les entreprises ne cherchent pas des petits jeunes qui savent coder. Elles cherchent des gens avec de la bouteille.
Un DRH parisien me disait l’autre jour : « C’est comme le pilote automatique de Tesla. Super efficace. Mais tu ne laisserais pas un gamin de 5 ans tout seul avec. »
Pourquoi l’expérience bat le diplôme
L’intelligence artificielle, c’est puissant. Mais c’est aussi bête parfois. Elle invente des trucs. Elle se trompe. Elle part en vrille.
Vous savez ce que font les entreprises maintenant ? Elles virent les juniors. Elles les remplacent par l’IA. Puis elles embauchent des seniors pour surveiller tout ça. Ironique, non ?
Les formations professionnelles changent aussi. Avant, on vous apprenait Python, JavaScript, les bases de données. Maintenant ? On vous apprend à manager une équipe où la moitié des « collègues » sont des algorithmes.
Microsoft France a sorti des chiffres. 64% des entreprises françaises vont adopter l’IA d’ici fin 2025. Ça fait beaucoup de robots à surveiller.
Votre diplôme tout neuf de grande école ? Il vaut moins qu’avant. Désolé. C’est dur à entendre. Mais c’est la réalité du marché du travail avec l’IA.
La France s’adapte (tant bien que mal)
Attendez. Avant de paniquer. L’Economic Innovation Group tempère les choses. Leur étude « AI and Jobs: The Final Word » montre que le chômage n’a augmenté que de 0,30% pour les travailleurs exposés à l’IA.
C’est pas l’apocalypse. Pas encore.
Le problème ? Personne ne sait vraiment comment mesurer l’impact de l’IA sur l’emploi. Vous avez l’indice de Felten. Celui d’Eloundou. L’Anthropic Economic Index. Chacun raconte une histoire différente.
Pour vous, patron de PME, la question devient cruciale. Vous embauchez qui ? Le jeune brillant de 25 ans ou le vieux briscard de 50 ?
La réponse vous surprendra peut-être. Les deux. Mais pas pour les mêmes raisons. Le jeune pour son énergie et sa capacité d’adaptation. L’ancien pour son jugement et son expérience.
Le gouvernement français observe tout ça. Les politiques commencent à comprendre. La formation en IA, c’est pas apprendre à coder. C’est apprendre à collaborer avec la machine.
Les questions que vous vous posez (forcément)
Je vais perdre mon job ? Ça dépend. Vous avez 23 ans et vous débutez dans la tech ? C’est tendu. Vous avez 40 ans et de l’expérience ? Vous êtes en or. L’IA et l’emploi en France évoluent ensemble. L’IA remplace certains postes mais en crée d’autres.
Quels métiers sont menacés ? Les postes d’entrée. Service client junior. Développeur débutant. Analyste de données fraîchement sorti d’école. Si vous commencez votre carrière dans ces domaines, adaptez-vous vite.
Comment je me prépare ? Accumulez de l’expérience. Apprenez à superviser l’IA. Développez votre jugement critique. Votre valeur, c’est pas ce que vous savez faire. C’est ce que vous savez vérifier, corriger, améliorer.
Mon salaire va baisser ? Non. C’est la bonne nouvelle. Les salaires restent stables dans les secteurs touchés par l’intelligence artificielle. On réorganise. On ne dévalorise pas.
Pour finir (parce qu’il faut bien conclure)
Voilà où on en est. L’IA et l’emploi en France, c’est compliqué. Plus compliqué qu’on pensait. Les jeunes galèrent. Les anciens prospèrent. Personne n’avait prévu ça.
Vous voulez un conseil ? Cultivez votre expérience. Apprenez à travailler AVEC l’IA, pas contre elle. Gardez votre esprit critique. C’est votre meilleur atout.
L’IA est forte. Mais elle reste stupide sur plein de trucs. Elle a besoin de vous. De votre jugement. De votre expérience. De votre humanité.
Alors oui, le marché du travail change. Mais vous pouvez vous adapter. Tout le monde peut. Il faut juste comprendre les nouvelles règles du jeu.
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